Que s’est-il passé cette semaine dans le monde de la littérature ? On vous dit tout dans notre nouvelle rubrique, L’Actu à la loupe !
Le Festival du livre de Paris revient en avril pour une 2ème édition !
Le Festival du livre a succédé en 2022 au Salon du livre crée en 1981. Cette année, il revient du 21 au 23 avril au Grand Palais éphémère sur le Champ-de-Mars pour une 2ème édition.
Pour cette 2ème édition, le pays invité sera l’Italie, « Pays voisin et ami, l’Italie donne le vertige par la richesse de sa littérature. Près de 50 auteurs en tout cas feront le voyage à Paris » a souligné le directeur général de la manifestation, Jean-Baptiste Passé, aux cous d’une conférence de presse.
La France et l’Italie sont 5ème et 6ème du marché du livre dans le monde et les éditeurs français achètent près de 1000 ouvrages italiens pour traduction chaque année.
Pour cette édition, les entrées redeviennent payantes, elles seront de 5€ pour les personnes de 25 ans et plus.
Avec l’explosion du phénomène Booktok, pour cette édition, un nouveau partenaire a été annoncé par le Festival, il s’agit du réseau social Tiktok. Il permettra de promouvoir l’événement avec l’aide d’influenceurs.
La 3ème édition des Perles du beau livre a annoncé ses nouveaux lauréats !
Le mercredi 15 février, la 3ème édition des Perles du beau livre a annoncé ses nouveaux lauréats. Ce prix récompense les beaux livres dans 8 domaines de culture différents : architecture/design, Cinéma/théâtre, Cuisine/vin, Histoire de l’art, Métier d’art/mode/parfum, musique, photographie, Sport/danse.
Le jury est composé de différentes personnalités du monde de la culture aux univers multiples, chaque année, un étudiant rejoint également le jury et des professionnels du secteur sont eux aussi présent. La sélection des ouvrages finalistes est réalisée par un trentain de libraires spécialisés dans le beau livre et exerçant dans de grandes librairies françaises.
Voici la liste des ouvrages sélectionnés :
– Sortir du cadre, de Marie-Agnès Gillot, catégorie danse
– Océans, de Phaidon, catégorie histoire de l’art.
– Icônes du mobilier moderne, de Dominc Bradbury, catégorie architecture et design.
– Conversations avec Dean Tavoularis, de Jordan Mitzner, catégorie cinéma.
– Fruits, de Régis Marcon, catégorie cuisine.
– Fela, rébellion Afrobeat, de Mathilde Thibault-Starzyk, catégorie musique.
– Textiles africains, de Duncan Clark, Sarah Fee et Vanessa Drake Moraga, catégorie métiers d’art et de mode. – The Unseen, de Saul Leither, catégorie photographie.
Crédit image : ActuaLitté
La couverture de « Tintin en Amérique » vendue aux enchères à 2,16 millions d’euros !
C’est une nouvelle enchère record, juste après celle du « Lotus Bleu ».
Ce dessin réalisé par Hergé en 1942 pour la couverture de Tintin en Amérique a été vendu vendredi dernier à Paris pour 2,6 millions d’euros. On y voit un grand chef amérindien en habit traditionnel pointant d’une main un doigt accusateur vers Tintin ligoté et brandissant une hache.
Ce qui fait la particularité de ce dessin c’est sa taille, 52,3 par 36 cm, de plus, Tintin en Amérique est l’un des plus succès de la série. Il ne s’agit cependant pas de la couverture orignal de l’album.
Quelle est la première sélection du Prix Jean Monnet 2023 ?
Créé en 1995, le Prix Jean Monnet de la littérature européenne récompense chaque année une écrivaine ou un écrivain pour un ouvrage européen traduit ou écrit en français durant l’année écoulée.
Cette année, pour la 29ème édition, le prix sera remis le samedi 18 novembre à 18h à Cognac. Mercredi 8 février le jury s’est réuni afin de sélectionner les 9 titres de 6 pays différents.
Voici la sélection 2023 :
- La petite-fille de Bernhard Schlink, pour l’Allemagne.
- Le livre des sœurs d’Amélie Nothomb pour la Belgique.
- Crépuscule de Phillipe Claudel pour la France.
- Le Magicien de Colm Tóibín pour l’Irlande.
- La villa des vivants de Nicolo Lagioia pour l’Italie.
- La faute de Alessandro Piperno pour l’Italie.
- Le Royaume de Jonathan Coe pour le Royaume-Uni.
- La dépendance de Rachel Cusk pour le Royaume-Uni.
Genario, l’intelligence artificielle comme aide à l’écriture
Présentée pour la 1ère fois en 2020, l’application Genario vient aider le romancier ou le scénariste dans son parcours d’écriture, par la recherche, la suggestion ou la création de textes.
Au risque d’être critiqué pour vouloir « remplacer » les auteurs par des outils numériques, Genario prône la bonne entente entre le créateur et l’intelligence artificielle.
David Defendi, écrivain et Louis Mahés, ingénieur ont tous les deux travaillé pour développer une version proposant un accompagnement à l’écriture.
À partir d’une idée générale, Genario peut suggérer des synopsis assortis de lieux, époques et même profils de personnages.
Enfin, un moteur de recherche intégré offre la possibilité d’obtenir des informations synthétiques sur des éléments descriptifs précis.
« L’intelligence artificielle n’écrira pas le texte à votre place. C’est un outil qui suggère, qui peut inspirer, mais il n’y a pas encore de formule magique pour produire un roman ou un scénario. » assure David Defendi.
L’application est accessible grâce à un abonnement avec formules mensuelle ou annuelle, les textes écrits sont sauvegardés dans le cloud et les back sécurisés.
En plus de l’application d’écriture, Genario dispose d’un réseau de lecture proposant de découvrir et d’évaluer des œuvres créées avec l’outil.
Rendez-vous la semaine prochaine pour continuer à suivre l’actualité littéraire !
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