Commençons par définir ce qu’on appelle « le ton » dans un récit. Il s’agit de l’intonation générale du narrateur, la façon dont il transmet son message. Il révèle à la fois son point de vue et son opinion.
Travailler le ton de son récit est important, cela permet de maintenir le lecteur en haleine, mais également de mieux organiser son histoire.
Dans cet article nous allons voir comment donner du ton à son récit et pourquoi il est nécessaire de le faire. Nous verrons également les différents tons qu’il est possible d’employer.
Pourquoi et comment travailler le ton d’un récit ?
Lorsque vous vous décidez à écrire un manuscrit, vous ne devez pas uniquement penser à l’histoire. Il est nécessaire de penser à l’ambiance générale et à la manière dont vous souhaitez le présenter au lecteur. C’est la raison pour laquelle il est logique de le définir avant de vous lancer dans le travail d’écriture.
Pour travailler le ton de votre récit, il faudra choisir votre point de vue et le type de narrateur que vous souhaitez. Il peut être interne, externe ou omniscient.
Le ton de votre récit va également dépendre de l’univers et des personnages que vous choisirez. Il sera par exemple plus facile d’offrir une œuvre au ton décalé si vos personnages sont loufoques et que votre histoire se déroule dans un univers spécifique.
Finalement, le ton de votre récit doit donc être perçu comme le point de départ de votre processus créatif.
Les différents tons employés dans un récit
Au moment de définir le ton que vous souhaitez donner à votre récit, questionnez-vous sur votre intention de communication, quelles sont les émotions que vous souhaitez transmettre ?
Sachez qu’il est possible d’employer une multitude de tons. Les voici :
- Le ton humoristique
Comme son nom l’indique, il a pour but de faire rire/sourire grâce à un contenu comique, une déformation d’expressions, des jeux de mots, etc. Ici l’intérêt sera de créer un ton fantaisiste et léger.
- Le ton ironique
Il est employé par l’auteur dans l’intention de créer une sorte de complicité avec le lecteur. Il s’agit généralement d’une moquerie exagérée. Des figures de styles comme l’hyperbole ou la litote peuvent alors être utilisées.
- Le ton dramatique
Ce ton est employé afin de susciter la tristesse chez le lecteur.
- Le ton polémique
Il cherche à soulever l’indignation du lecteur, à susciter le débat à propos d’un sujet controversé.
Lorsqu’un auteur use de ce ton, on sent qu’il n’est pas indifférent à ce qu’il présente, il cherche à faire réagir son lecteur.
- Le ton poétique
Il fait appel à la beauté, l’esthétique du langage afin d’émouvoir le lecteur. Ici, l’auteur emploie exprime des sentiments intimes dans une langue soignée, rythmée et imagée.
- Le ton didactique
Il est employé dans le but d’instruire, d’informer et d’expliquer. L’auteur souhaite rendre clair un sujet qu’il maîtrise très bien. Un récit avec un ton didactique est généralement construit avec des passages descriptifs et explicatifs.
Il est donc important de retenir que bien travailler la tonalité de votre récit permet de le différencier, de le personnaliser, et de réellement plonger le lecteur dans votre histoire. Vous pouvez pour cela opter pour des récits avec des tons bien différents.
Si vous voulez avoir davantage de conseils, n’hésitez pas à consulter nos autres articles, et si vous vous sentez prêts à nous envoyer votre manuscrit, c’est ici !