Que vous soyez en plein premier jet, bloqué sur un passage ou en pleine réécriture, il existe mille façons d’améliorer votre écriture. Mais plutôt que de vous répéter les classiques (« Écrivez tous les jours », « Lisez beaucoup »), les Éditions Vérone vous donnent quelques astuces moins évidentes qui peuvent vraiment faire la différence dans votre parcours d’écrivain !
Écrivez votre synopsis… à la fin
Vous avez du mal à structurer votre roman ? Oubliez le plan détaillé au début (sauf si vous êtes un pur architecte) et laissez votre histoire évoluer naturellement. Une fois votre premier jet terminé, prenez du recul et écrivez le synopsis comme si c’était quelqu’un d’autre qui racontait votre livre. Vous verrez immédiatement les incohérences et les faiblesses narratives.
Pourquoi ça marche ? Cela vous force à voir votre récit dans son ensemble, sans être attaché aux détails que vous avez eu tant de mal à écrire !
Décrivez votre scène sans utiliser l’un de vos cinq sens
Si une scène vous semble plate, essayez cet exercice : réécrivez-la en supprimant un de vos cinq sens. Par exemple, une scène de fête sans le son, une scène de combat où le protagoniste ne peut pas voir…
Pourquoi ça marche ? Cela pousse à une créativité inattendue et permet d’explorer d’autres manières de retranscrire une ambiance. Un personnage aveuglé par la peur ou un silence pesant peuvent rendre une scène bien plus immersive !
Faites parler vos personnages avec des voix bien distinctes
Vous trouvez que vos dialogues manquent de naturel ? Faites ce test : coupez toutes les mentions des personnages dans un passage dialogué et demandez à quelqu’un de le lire. Peut-il reconnaître qui parle ?
Pourquoi ça marche ? Beaucoup d’auteurs donnent la même voix à tous leurs personnages. Pour éviter ça, jouez sur leur manière de parler : l’un coupe ses phrases, l’autre utilise des métaphores, un troisième jure tout le temps…
Changez de police d’écriture pour la réécriture
Quand vous relisez votre manuscrit, changez la police en quelque chose d’inconfortable ou d’inattendu (Comic Sans MS, Courier, une police manuscrite…). Vous remarquerez bien plus facilement les maladresses, les répétitions et les lourdeurs.
Pourquoi ça marche ? Notre cerveau s’habitue trop vite à la typographie qu’on utilise tous les jours. En changeant la police, vous forcez votre regard à redécouvrir votre texte comme si vous lisiez celui de quelqu’un d’autre.
Écrivez un chapitre… à l’envers
Pas dans l’ordre chronologique, mais en commençant par la dernière phrase et en remontant progressivement. Cela permet de mieux équilibrer la tension et d’éviter que vos scènes ne s’étirent inutilement.
Pourquoi ça marche ? Vous vous focalisez sur l’impact final de chaque passage et non sur un enchaînement logique trop prévisible. C’est un excellent moyen de dynamiser une scène trop linéaire !
Lisez votre texte à voix haute… mais en changeant de ton
L’exercice est connu, mais essayez une variante : lisez votre scène en adoptant un ton exagéré. Lisez un passage dramatique comme si c’était une comédie ou inversement.
Pourquoi ça marche ? Cela vous aide à détecter les excès (trop de pathos, des dialogues qui sonnent faux, un rythme qui ne colle pas). Si votre scène dramatique vous fait rire quand vous la lisez d’une autre façon, il y a peut-être un problème à régler !
Ajoutez une « fausse » scène pour mieux cerner vos personnages
Écrivez une scène qui n’apparaîtra jamais dans votre roman, mais qui révèle une facette cachée de votre personnage : une dispute au restaurant, une lettre qu’il n’enverra jamais, une confession tard dans la nuit…
Pourquoi ça marche ? Vous apprendrez des choses inattendues sur votre personnage et cela enrichira sa présence dans les scènes réelles de votre roman, même si cette scène ne sera jamais publiée.
L’écriture est un terrain de jeu infini ! En expérimentant des techniques inattendues, vous pouvez non seulement débloquer des passages difficiles, mais aussi enrichir votre style de manière surprenante. Alors, lequel de ces conseils allez-vous essayer en premier ?
